Kenya
En 2022, Médecins Sans Frontières (MSF) a répondu à de multiples crises et défis de santé publique au Kenya, dont des épidémies, des violences urbaines et la pire sécheresse en 40 ans.
En 2022:
- 3 460 naissances assistées, dont 190 césariennes
- 3 420 personnes soignées à la suite de violence sexuelle
- 3 290 consultations individuelles en santé mentale
- 1 430 personnes sous ARV de deuxième intention dans des structures soutenues par MSF
MSF en Kenya en 2022
En début d’année, MSF a soutenu la réponse des autorités sanitaires à une épidémie de kala-azar (leishmaniose viscérale) dans le comté de Tharaka Nithi. Nous avons assuré la formation du personnel, des activités de sensibilisation, l’orientation des personnes atteintes et la distribution de moustiquaires pour freiner la transmission.
La plus longue sécheresse qu’ait connue le pays en 40 ans s’est intensifiée. Nous avons soigné en urgence les enfants et mères allaitantes souffrant de malnutrition sévère au nord-est. Face à un afflux de personnes réfugiées en quête de nourriture et d’eau à Dadaab, nos équipes ont offert des soins de base et spécialisés, et ont amélioré l’approvisionnement en eau et l’assainissement dans et autour du camp de Dagahaley.
En août, nos équipes ont soigné les personnes survivantes des violences post-électorales à Nairobi et Homa Bay. En fin d’année, nous avons répondu à des épidémies sporadiques de choléra : nous avons ouvert des centres de traitement et fourni formations, appui logistique, actions de promotion de la santé et des soins.
Pendant l’année, nous avons continué d’améliorer l’accès aux soins des publics jeunes et adolescents marginalisés. À Mombasa, nous avons épaulé les structures de santé et les communautés pour fournir des services médicaux complets adaptés à ce public.
Face aux violences urbaines chroniques à Eastlands, un district en périphérie de Nairobi, nous avons dispensé des soins d’urgence et en santé sexuelle et reproductive. Ces soins sont offerts dans notre clinique adaptée aux jeunes et dans quatre centres pour les personnes survivantes de violence sexuelle intégrés aux structures publiques. Nous avons aussi géré un centre d’appel d’urgence et des services d’ambulance à Eastlands.
Dans le comté de Kiambu, nous avons étendu l’accès des personnes usagères d’héroïne aux traitements de substitution aux opiacés, aux soins intégrés et à un soutien psychosocial, dans un guichet unique et deux autres structures.
À Homa Bay, nous avons fourni du personnel, des traitements et un soutien aux services médicaux pour adultes de l’hôpital de référence du comté. Nous avons intensifié le traitement des maladies non transmissibles dans des centres de santé locaux. Nous avons transféré à des partenaires locaux nos activités de traitement du VIH pour les enfants, les jeunes et les personnes au stade avancé de la maladie.
